Ponyo

Publié le 18 Avril 2009

 



Hier soir, après 6 mois d'abstinence, nous sommes allés au cinéma. Trouver quelqu'un qui vienne donner le repas du soir, mettre la couche et le pyjama, donner la sucette et la souris qui fait de la musique et coucher mademoiselle,  n'est pas toujours chose facile (et encore, nous avions emmené Roméo avec nous, ce qui épargnait à la personne en question les parties de Fifa 2009 sur la XBox). Nous regardons sortir en salle tout un tas de films a priori formidables sans nous sentir concernés.  Un peu comme les vaches regardent passer les trains. Je ne sais pas ce qu'elles se disent pour supporter de les regarder passer sans pouvoir monter dedans et aller voir la mer ou la Tour Eiffel, mais nous, nous nous  rassurons en nous disant que ce sera très sympa dans 6 mois de découvrir Slumdog millionaire ou Benjamin Button en DVD, par une froide soirée de la fin de l'automne...

Mais hier soir, nous sommes allés voir Ponyo sur la falaise. Un très beau conte de Miyazaki sur l'amour entre un petit garçon et une petite fille-poisson. Et quand je dis "un conte" je veux dire un vrai conte, avec des choses qui émerveillent et d'autres qui inquiètent, des éléments étranges tapis dans les coins, comme dans les rêves. Un très beau film d'animation où les petites filles courent sur les vagues et où les vieilles dames sont moins vieilles à la fin...

Sinon, ce matin, j'ai reçu une deuxième réponse négative pour mon manuscrit: "
Nous vous remercions vivement blablabla. Nous l’avons étudié avec la plus grande attention. Malheureusement, malgré ses qualités, il ne nous a pas paru convenir à notre ligne éditoriale. Nous regrettons donc blablabla. En vous remerciant de votre confiance et en vous souhaitant d’aboutir dans votre démarche, nous vous prions de croire, blablabla." Les deux réponses sont à peu près identiques. Difficile de se faire vraiment une opinion à part que ces éditeurs sont des gens fort polis. Et très habiles avec ça, car après la lecture de leur réponse, on encaisse la coup sans avoir envie de se jeter du haut d'un viaduc et sans se dire qu'on écrira plus une ligne de toute notre vie et même au-delà. J'ai quand même une question à vous poser:

Vous ne connaîtriez pas un petit éditeur d'histoires
policières pour les enfants?




Rédigé par Marie Alster

Publié dans #Ecritures

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M
Je ne suis pas encore allée voir Ponyo, mais ça me plairait beaucoup, je n'en ai lu que des critiques positives.En ce qui concerne les maisons d'édition, la seule chose que je peux te dire, c'est de perséver, car ils sont rares les jeunes auteurs qui ne doivent pas démarcher dans plusieurs maisons avant que leur manuscrit ne soit accepté!
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