Des petits mots avant d'aller dormir
Publié le 20 Janvier 2009
J'aurais dû m'en douter: je n'ai pas pu m'y tenir. J'ai tenu le temps de 3 petits grains des Sabliers givrés de Kozlika
et ensuite, on a été repris dans le tourbillon... (le fameux "tourbillon d'la vie" ...)
Il y a quelques semaines, j'avais parlé de notre maison et de notre envie de l'acheter, des experts qui devaient venir et tutti quanti. Hé bien ils sont venus, ils ont regardé, mesuré au pif, calculé à l'aveugle et ils nous ont annoncé un prix de ouf que bien entendu notre banquier ne nous prêtera jamais. D'ailleurs, nous ne lui avons même pas demandé car nous souhaitons garder avec lui des relations courtoises et parfois solidaires (enfin, c'est surtout lui qui est solidaire à l'occasion).
Nous voilà donc repartis à la chasse à la maison, une activité erreintante qui occupe tout le temps dont nous ne disposions déjà pas avant. Nous visitons le soir ou le week-end des maisons trop petites, des maisons trop chères, des maisons où il fait si froid que votre liquide lacrimal se fige au bord de vos yeux (si, c'est vrai), des maisons avec de petits jardins en bord de voie ferrée, des maisons où le temps s'est arrêté en même temps que le coeur du propriétaire et où la robe de chambre est encore accrochée derrière la porte de la salle de bain, des maisons qu'on aurait pu sans doute habiter, dans une autre vie, si nous étions des autres gens. Nous continuons quand même, acharnés que nous sommes, en croyant toujours que la prochaine, ce sera ELLE, ce sera LA maison, THE sweet home for us, bref : "un jardin, quatre murs, un soleil doré comme un citron mûr..."
Et en plus de ça, on bosse, on écrit des lettres de motivation, on tente de mettre une touche finale à de petites choses qui attendent depuis longremps, et on écoute la cérémonie d'investiture d'Obama à la radio et on est ému, pas par lui, mais par le silence rassemblé autour de lui, par l'espoir que la foule met dans sa venue, quelque chose qui nous rappelle la foi.
Bon. Je vais dormir.
Il y a quelques semaines, j'avais parlé de notre maison et de notre envie de l'acheter, des experts qui devaient venir et tutti quanti. Hé bien ils sont venus, ils ont regardé, mesuré au pif, calculé à l'aveugle et ils nous ont annoncé un prix de ouf que bien entendu notre banquier ne nous prêtera jamais. D'ailleurs, nous ne lui avons même pas demandé car nous souhaitons garder avec lui des relations courtoises et parfois solidaires (enfin, c'est surtout lui qui est solidaire à l'occasion).
Nous voilà donc repartis à la chasse à la maison, une activité erreintante qui occupe tout le temps dont nous ne disposions déjà pas avant. Nous visitons le soir ou le week-end des maisons trop petites, des maisons trop chères, des maisons où il fait si froid que votre liquide lacrimal se fige au bord de vos yeux (si, c'est vrai), des maisons avec de petits jardins en bord de voie ferrée, des maisons où le temps s'est arrêté en même temps que le coeur du propriétaire et où la robe de chambre est encore accrochée derrière la porte de la salle de bain, des maisons qu'on aurait pu sans doute habiter, dans une autre vie, si nous étions des autres gens. Nous continuons quand même, acharnés que nous sommes, en croyant toujours que la prochaine, ce sera ELLE, ce sera LA maison, THE sweet home for us, bref : "un jardin, quatre murs, un soleil doré comme un citron mûr..."
Et en plus de ça, on bosse, on écrit des lettres de motivation, on tente de mettre une touche finale à de petites choses qui attendent depuis longremps, et on écoute la cérémonie d'investiture d'Obama à la radio et on est ému, pas par lui, mais par le silence rassemblé autour de lui, par l'espoir que la foule met dans sa venue, quelque chose qui nous rappelle la foi.
Bon. Je vais dormir.