Faudrait peut-être que je m'y mette

Publié le 15 Décembre 2008

Ce qui me caractérise le mieux ces jours ci, c'est mon absence totale de productivité. Et non seulement je suis une vraie feignasse, mais en plus, je suis d'une mauvaise foi sans nom... C'est ainsi qu'après un long après-midi de glande, on peut m'entendre dire que décidément, y en a marre, on a même pas le temps de lire ou de prendre un peu de temps pour soi dans cette baraque! J'ai certainement dit un truc dans cet esprit hier soir alors que j'avais passé le plus clair de mon temps à filmer la neige dans le jardin et à trifouiller Movie maker sur mon ordinateur. Et c'est pareil pour l'écriture. Mon grand truc - enfin je ne m'en vante pas trop non plus - c'est que j'aimerais avoir du temps pour écrire. Je répète ça souvent: je n'ai pas de temps pour écrire. Et parfois, j'ajoute que je n'ai pas non plus d'endroit pour moi, un endroit au calme où me viendraient des idées fantastiques et merveilleuses. Mais je sais bien que j'exagère et que c'est juste pour tromper mon monde. Au fond, je pourrais écrire. Le soir au moins. Mais non. Je passe des heures à me demander quelle histoire je pourrais bien inventer ou à tourner des phrases dans ma tête que je ne prends pas la peine de noter. J'hésite à participer à tel ou tel concours ou défi d'écriture et je regarde passer les jours sans me décider. Alors, en attendant que je m'y mette, je vous livre le fruit de mon oisiveté du dimanche, en vidéo (oui oh hé ça va hein...):






Rédigé par Marie Alster

Publié dans #Ecritures

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R
Et bien je ne peux qu'exprimer mon admiration car je suis moi-même apprentie nihiliste et je dois dire que c'est pas tous les jours facile. Respect.
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M
Oui ! Vive la glandouille ! même si au prix d'un goût amer après... ce sentiment un peu désagréable, qui gratouille , d'avoir perdu son temps (mais c'est tellemnt bien, luxueux de perdre son temps !)... je me reconnais bien dans tes mots !<br /> <br /> et j'aime beaucoup le résultat de ta journée de glandouille inavouée : ça fiche les jetons ! on sens qu'il va arriver quelque chose ...
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L
ah, oui, ça m'arrive parfois aussi ce genre de truc !<br /> Se laisser aller dans la vacuité, mais prévoir en même temps de faire plein de trucs.<br /> Et en fin de journée se dire qu'on n'a rien fait...<br /> <br /> Maintenant j'assume : j'arrive à dire que j'avais prévu de faire ça, ça et encore ça, mais qu'en fait j'ai glandouillé...c'est donc que j'avais besoin de ce temps pour moi, pour être bien, davantage centrée je pense ?
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